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kissing the void

Le vide se voit toujours comblé, et notre société en est un bon exemple. Remplir ses yeux, remplir son ventre, remplir sa tête, de lumière et de bruit, ne pas laisser la place pour penser un autre monde car celui qui nous entourent nous assaille. C’est certainement une forme d’autodéfense que ce cher système capitaliste a mise au point. Nous nourrir jusqu’à plus faim pour nous empêcher d’imaginer et mieux nous laisser moisir dans son jus.   Alors pour palier a cela certain.es d’entre nous préféreront se retirer à la montage, dans une vallée ou à la campagne pour se donner le temps de recréer les condition d’une perceptions élargie. Se regrouper entre soit pour rire, mangé, dansé et discuté, durant une semaine ou plus et ensemble réinventer les possibles.  Mais tout cela n’est qu’illusion. Car le chalenge n’est pas temps de crée de la poésie avec l’exception mais de transcendé le quotidien.

Un ami m’a dit un jour que tout art qui n’est pas révolutionnaire ou militant n’a pas lieu d’être. Et s’est bien de ça qu’il est question. Qu’est-ce que cela raconte de nous si pour réinventer il nous faut nous isoler avec une poigné d’autre. En s’extirpant du quotidien nous nous désignons comme Elite et à la manière des penseurs d’un autre temps ensemble nous parlons de se qui est et de se qui devrait être. Quelle ironie nous sommes devenue ceux que nous combattions.

Alors que nous reste-t-il ? Perdu dans les nuages et trempé de sueur, le néant immense et chaud nous tend les bras. Si vous l’observer longuement vous y apercevrai la poésie brute et belle de notre monde moderne. Et si vous continuez encore a l’observer alors peut-être vous y verrez sa vrai nature.

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